Par : Matthew J. Hirshberg, Simon B. Goldberg, Melissa Rosenkranz and Richard J. Davidson
Contexte : La méditation de Pleine Conscience est devenue un outil courant dans la réduction du stress, dans la psychopathologie liée au stress et pour certains symptômes physiques. Alors que les programmes de Pleine Conscience se répandent, des inquiétudes se sont soulevées sur le fait que leur potentiel de dangerosité était inconnu. L’équipe de Richard Davidson à l’Université du Wisconsin a estimé des indicateurs multiples de dommage suivant l’engagement dans un programme MBSR sur deux critères primaires : les symptômes psychologiques et physiques globaux. Dans des analyses secondaires, l’équipe de chercheurs a estimé des indicateurs multiples de dommage sur les symptômes d’anxiété et de dépression, l’inconfort dans les relations interpersonnelles, l’idéation paranoïaque et la psychose.
Résultats : Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve que MBSR conduisait à des taux plus élevés de dommage sur les critères primaires et secondaires comparativement au groupe contrôle. Sur beaucoup d’indicateurs de dangerosité à critères multiples, MBSR est apparu comme prévenant significativement les dommages.
Conclusion : L’engagement dans un programme MBSR ne prédit pas de taux accrus de dommage comparativement à l’absence de traitement. Au contraire, MBSR peut apparaître comme protégeant sur des indicateurs multiples de dangerosité. Des recherches qui caractériseraient la relativement faible proportion de participants expérimentant des dommages restent importantes à mener.
Plus d'info : 2020_prevalence_of_harm_in_mindfulnessbased_stress_reduction.pdf